Surchauffe chez Microsoft Azure aux Pays-Bas : la panne qui interroge la resilience du cloud
Dans la soire9e du 5 novembre, Microsoft a signale9 un incident thermique dans sa re9gion « Europe de l’Ouest » aux Pays-Bas, provoquant une mise hors service pre9ventive de plusieurs serveurs et des interruptions en cascade sur des services essentiels.
Ce qui s’est passe9
Les syste8mes de surveillance automatique ont de9tecte9 une hausse anormale des tempe9ratures affectant les syste8mes de refroidissement d’un centre de donne9es. Pour mettre les e9quipements en se9curite9, Microsoft a de9clenche9 des arreats de serveurs. Le groupe indique qu’une unite9 de stockage a de9je0 e9te9 restaure9e et qu’un retour progressif e0 la normale e9tait attendu dans les heures suivantes.
Conse9quences et enseignements
Plusieurs zones de disponibilite9 voisines, qui devraient the9oriquement isoler les clients de ce type d’incident, ont e9galement e9te9 affecte9es. Cette propagation souligne que la redondance multi-zone ne garantit pas une immunite9 totale face e0 certains de9re8glements infrastructurels.
La panne relance un de9bat plus large sur les limites d’un mode8le hypercentralise9 of9 quelques acteurs fournissent la majorite9 des services nume9riques mondiaux. Elle intervient alors que Microsoft a annonce9 des investissements massifs pour suivre la demande en puissance de calcul lie9e e0 l’intelligence artificielle, pre9voyant d’affecter 80 milliards de dollars en 2025 e0 son infrastructure cloud.
Un contexte de fragilite9s re9centes
Cette de9faillance s’ajoute e0 des incidents re9cents chez d’autres fournisseurs, comme une panne re9cente chez Amazon Web Services. Ensemble, ces accidents montrent que meame les leaders du cloud peuvent eatre confronte9s e0 des de9faillances syste9miques et rappellent l’importance de strate9gies de continuite9 et de diversification pour les entreprises utilisatrices.
Source : The Register
